Le Salon de la Photo 2024 a ouvert ses portes, et se tient jusqu’au 13 octobre à Paris, dans la Grande Halle de La Villette. Nous étions sur place ce vendredi : voici une petite visite en images, ainsi que nos impressions sur cette édition.
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Cette édition 2024 est dans la lignée du salon 2023 : les grands stands des constructeurs (Canon, Sony, Nikon…), de nombreuses conférences réparties sur l’ensemble du lieu. Dans les allées, un public venu en nombre.
Dans le contexte actuel, nous étions curieux de voir si l’IA aurait sa place. Au final, sa présence est assez timide, et ne vise pas à remplacer les photographes.
L’exemple typique est aftershoot, solution de sélection et édition de photos s’appuyant sur l’IA pour détecter les images floues, doublons, yeux fermés. L’édition passe elle aussi par des « profils IA » qui, assure l’éditeur, ne sont pas de « simples préréglages ».
Compatible macOS et Windows, l’outil est proposé sous forme d’abonnement.
Adobe ne dispose pas d’un stand : dommage, cela aurait été l’occasion de mieux percevoir ce que les photographes amateurs et pro pensent de l’IA générative.
Continuons notre tour du salon. Certains constructeurs ont évidemment aussi apporté leur matériel orienté prise de vue vidéo, à l’image de Canon.
OM System (marque derrière laquelle se trouve ce qui était la division photo d’Olympus) a mis en scène ses appareils avec quelques îlots de verdure et de la vapeur d’eau : de quoi créer quelques jeux de lumière avec le soleil parisien.
Chez Ricoh, petit pincement en voyant ces caméras Theta SC2 fièrement exposées, alors que ces caméras 360° ont quasiment 5 ans. La fiche technique est donc vieillissante avec de la 4K à 30fps (ce qui est faible pour de la vidéo immersive), même si en contrepartie le tarif est évidemment bien plus doux que des concurrents plus récents comme la Insta360 X4 qui filme en 8K.
En revanche, Ricoh mettait aussi en avant son API, avec des fonctions intéressantes : amélioration d’image, floutage automatique des personnes, gestion centralisée des caméras.
Plus loin, des accessoires…
Mais aussi les nombreuses conférences, masterclasses, sur des sujets variés.
Les stands mettent en scène le matériel : ici comme ailleurs, il faut capter l’attention et le regard.
Côté expositions, nous avons notamment apprécié le travail d’Eddo Hartmann. Sa série « La zone du sacrifice » met en scène des plaines du Kazakhstan dans lesquelles ont eu lieu plusieurs centaines d’essais nucléaires dans les années 1949 à 1989. Le photographe a utilisé un appareil infrarouge, révélant ainsi des longueurs d’onde invisibles à l’oeil nu : comme un écho à la radioactivité invisible des essais.
A proximité, une exposition autour de la collection photo de la Fnac, en lien avec le musée Nicéphore Niépce, fut l’occasion de découvrir une collection d’appareils et de clichés.
Outre les produits habituels, quelques concepts plus atypiques : ici, le Pix’Van, une franchise qui propose aux photographes d’adopter un studio mobile utilisant le fond vert. L’idée étant de pouvoir ensuite créer des compositions variées. La cible des franchisés : photos scolaires, clubs sportifs ou encore photos d’entreprise.
Nous continuons notre périples, avec un passage près des téléobjectifs…
Un dernier tour, et c’est déjà la fin : depuis son installation à La Villette, le salon est plus compact, mais aussi plus dense. La sortie, comme le veut la tradition, se fait juste après le village de vente. De quoi trouver quelques promotions intéressantes.
Le salon se poursuit jusque dimanche 13 octobre.
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